Passer au contenu

/ Music Faculty

Je donne

Rechercher

To top

Programme musical

Mozart : La flûte enchantée

Jeudi 29 février et samedi 2 mars 2024 – 19 h 30
Salle Claude-Champagne

Atelier d’opéra et Orchestre de l’UdeM 
Jean-François Rivest, direction 
Richard Margison et Robin Wheeler, codirection Atelier d’opéra  
Patrick R. Lacharité, mise en scène
Gabriela Hébert, images et projections
Margaux Tabary, costumes
Marie-Aube St-Amant Duplessis, éclairages
Natacha Filiatrault, coiffures et maquillages
Roxane Loumède, assistance à la mise en scène et régie
Carl Pelletier, scénographie et accessoires
Chanaël Burat, assistance aux costumes
Simon-Charles Tremblay-Béchard, surtitres

 

Wolfgang Amadeus Mozart

Die Zauberflöte, K. 620 (La flûte enchantée)
Opéra allemand en deux actes, livret d’Emanuel Schikaneder

Chanté en allemand, dialogues en français.
Surtitres en français et en anglais.

 

Acte I

***Entracte***

Acte II

Mot du metteur en scène

Choisir la lumière.

C’est ce qui habite ma réflexion depuis le début de la création de notre Flûte enchantée. Comment transposer sur scène des thématiques propres à une autre époque, en 2024? Les actes héroïques d’autrefois le sont-ils toujours? Pouvons-nous encore rire des mêmes choses, sans avoir un goût amer qui nous reste dans la bouche? Dans notre démarche, nous avons fait le choix de nous concentrer sur l'essentiel, de sculpter ce diamant afin de mettre en lumière l'universel qui transforme les grandes œuvres en chefs-d'œuvre.

Tout comme dans la vie, cette histoire est tissée d’épreuves. L’amour, riche en imprévu et en questionnements, trouve écho dans le parcours de nos deux couples d’amoureux, Pamina et Tamino et Papageno et Papagena. Vous les verrez s’approcher du gouffre des ténèbres, sans pour autant y tomber, avant de traverser l’obscurité pour en sortir encore plus vivants, plus lumineux. 

Ce soir, à l’image de nos personnages, des interprètes de grands talents sortiront de l’ombre et brûleront les planches. Je les ai vu se questionner, essayer, se tromper et finalement trouver, avancer vers la lumière. Ce fût un privilège de pouvoir déployer cette œuvre entourée d’une équipe aussi investie et créative. Comme premier opéra à titre de metteur en scène, je n’aurais pu souhaiter mieux.

Bon spectacle!

Patrick R.Lacharité
Metteur en scène

 

Synopsis

La flûte enchantée de Mozart

Acte I

Sauvé par trois Dames servantes de la Reine de la nuit, le jeune prince Tamino est envoyé par cette dernière pour délivrer sa fille, Pamina, des griffes de Sarastro, terrible maître du Temple du soleil. Tamino part en chemin, amoureux du portrait de Pamina, accompagné d’un Papageno qui n’a pas trop le choix de le suivre. Oiseleur au service de la Reine de la nuit, il aime les femmes, la nourriture et la boisson, et il attrape des oiseaux qu’il donne ensuite à sa souveraine. Tamino et Papageno sont tous deux en quête d’amour, et sont guidés par les esprits de trois garçons, une flûte enchantée et des clochettes. Une fois au Temple, Tamino réalise que Sarastro n’est pas aussi tyrannique que le lui avait décrit la Reine et ses trois Dames. Il décide alors de se mesurer aux différentes épreuves qui lui permettront d’intégrer le Temple, de devenir successeur de Sarastro et d’épouser Pamina. De son côté, Papageno retrouve Pamina, et la sauve de Monostatos, esclave qui tente d’obtenir par la force les faveurs de la jeune femme. Les deux protagonistes s’enfuient, mais sont rattrapés par tous les esclaves du Temple, menés par Monostatos, puis par les disciples et prêtres, ainsi que Sarastro. Tamino et Pamina se rencontrent alors pour la première fois, et c’est le coup de foudre. Cependant, les deux jeunes tourtereaux sont séparés pour le début des épreuves, avec la promesse de retrouvailles à l’issue de celles-ci. Ainsi, Tamino, volontaire et motivé, et Papageno, qui aurait préféré repartir attraper ses oiseaux, sont amenés là où les épreuves du Temple ont lieu.


Acte II

Le second acte est majoritairement consacré aux différentes épreuves que Tamino et Papageno doivent surmonter. On y découvre également le complot concocté par la Reine de la nuit pour assassiner Sarastro : elle envoie sa fille tuer le grand prêtre, mais Pamina n’arrivera pas à se résoudre à commettre tel crime. Parmi les épreuves des deux jeunes hommes, il y a celle du silence face aux femmes tentatrices. Les trois Dames arrivent à ce moment, suivies par Pamina qui, le cœur déchiré, ne comprend pas pourquoi son amoureux l’ignore et refuse de lui parler.  Pendant que Tamino se mesure aux épreuves avec brio, Pamina tente de se suicider. Ce sont les trois garçons qui la sauvent et la ramènent auprès de Tamino. À ce moment, Tamino est enfin autorisé à rompre le vœu de silence, et les deux tourtereaux traversent ensemble la dernière épreuve : il leur faut vaincre les quatre éléments de la terre, ainsi que la peur. Ils en ressortent vainqueurs, ensemble, homme et femme réunis, et l’amour triomphe. Mais l’histoire ne s’arrête pas là! Pendant ce temps, Papageno désespère de trouver une femme et tente de mettre fin à ses jours. Les trois garçons lui ramènent Papagena : les deux chantent leur amour, et projettent d’avoir beaucoup d’enfants. Au même moment, la Reine, Monostatos et les trois Dames, qui erraient dans l’ombre en complotant davantage la mort de Sarastro, sont rattrapés et perdent face à l’amour et face à Sarastro.

 

Les artistes

Jean-François Rivest

Directeur artistique de l’Orchestre de l’Université de Montréal
Professeur titulaire à la Faculté de musique


« Jean-François Rivest : Grand Allumeur » – Le Devoir, 2019

« La musique triomphe sous la baguette de Jean-François Rivest » – Le Soleil, 2020

« Jean-François Rivest : illumineur de ténèbres » – Le Nouvelliste, 2022

 

Le chef d’orchestre québécois Jean-François Rivest est réputé pour son énergie, sa technique d’une extrême précision et son style passionné, émouvant et profondément engagé. Il maîtrise naturellement une très grande variété de langages musicaux (du baroque au répertoire d’aujourd’hui).

Invité régulier de nombreux orchestres, à Montréal, au Canada comme à l’étranger (États-Unis, Mexique, Pérou, France, Suisse, Espagne, Russie, Corée du Sud), il a été chef en résidence à l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) de 2006 à 2009, où son passage a été particulièrement significatif, ainsi que directeur artistique de l’Orchestre symphonique de Laval pendant 10 ans, et du Thirteen Strings Ensemble d’Ottawa, pendant 5 ans.  Durant les derniers mois de 2021, en pleine pandémie, il a dirigé à l’Opéra de Lausanne et de Fribourg en Suisse, ainsi que 8 concerts de l’Orchestre du Pays Basque, en France.  

D’abord désigné premier chef invité et conseiller artistique en 2021, il a été tout récemment nommé directeur artistique du prestigieux orchestre de chambre I Musici de Montréal; une nomination qui, comme le soulignait Christophe Huss dans Le Devoir, « tombe sous le sens, puisque depuis son arrivée, la chimie a très bien fonctionné entre le chef et les musiciens ».

Jean-François Rivest croit fermement que la carrière d’interprète doit se doubler d’une action pédagogique afin de former les prochaines générations de musiciennes et de musiciens. Il a œuvré au sein de plusieurs institutions et, tout particulièrement depuis 1993, à la Faculté de musique de l’Université de Montréal où il a enseigné longtemps le violon et maintenant la direction d’orchestre et divers cours d’interprétation avancés. Il est le fondateur, directeur artistique et chef principal de l’Orchestre de l’Université de Montréal (OUM).

À titre de directeur artistique du Centre d’arts Orford (maintenant Orford Musique) de 2009 à 2015, il a présidé à la destinée de son académie prestigieuse et de son festival international. Ses années à la tête du Centre d’arts ont été un franc succès et considérées comme des années de grand renouveau artistique. Il s’est d’ailleurs vu décerner le Prix Opus du Directeur artistique de l’année 2011, par le Conseil québécois de la musique. 

Formé au Conservatoire de musique de Montréal et à la Juilliard School de New York, Jean-François Rivest a étudié principalement avec Sonia Jelinkova, Ivan Galamian et Dorothy DeLay, et s’est imposé rapidement comme l’un des meilleurs violonistes québécois de sa génération. 

Il est père de quatre enfants et la famille est au cœur de sa vie. Jean-François Rivest est passionné de plein air et de nature (plongée sous-marine, kayak de mer, escalade, trekking, photographie) et compte de nombreuses expéditions importantes à son actif. Il détient un brevet de pilote privé et vole régulièrement à bord de son bon vieux Cessna. Par ailleurs, il croit que la nature, dans toutes ses manifestations, constitue une inspiration vitale dans la profession artistique.

 

Richard Margison

Codirecteur de l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal
Professeur adjoint à la Faculté de musique

Salué pour l’éclat et la beauté de ses notes aigues, le ténor Richard Margison compte parmi les chanteurs d’opéra les plus acclamés par la critique que le pays ait jamais connus. En plus d’être officier de l’Ordre du Canada, il est récipiendaire de trois doctorats honorifiques (McMaster University, University of Victoria et University of British Columbia) et de deux prix pour l’ensemble de ses réalisations (Giulio Gari Foundation et Licia Albanese-Puccini Foundation). Il détient également le titre de membre honoraire, la plus haute distinction du Royal Conservatory of Music. 

Au cours des 25 dernières années, Richard Margison s’est produit régulièrement en tant que soliste principal dans les maisons d’opéra les plus prestigieuses, dont le Metropolitan Opera, le Royal Opera House Covent Garden, le Deutsche Oper Berlin, le Vienna Staatsoper, le San Francisco Opera, l’Opera Australia, le Liceu, le Théâtre de La Monnaie, l’Opéra de Montréal, l’Opéra de Québec, le Vancouver Opera, le Calgary Opera, le Manitoba Opera, l’Edmonton Opera et la Canadian Opera company.  

Depuis quelques années, il consacre davantage de temps à l’une de ses passions, l’enseignement, afin de contribuer au développement de la prochaine génération d’artistes lyriques. Richard Margison est professeur adjoint en chant classique à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, en plus d’être cofondateur et codirecteur artistique du Highlands Opera Studio avec Valerie Kuinka. 

Les moments forts de sa carrière incluent ses interprétations de Bacchus dans Ariadne auf Naxos de Strauss au Teatro Campoamor d’Oviedo, en Espagne; la reprise de son célèbre rôle d’O’Brien dans l’opéra 1984 de Lorin Maazel à Valence; et Radamès dans Aida de Verdi au Metropolitan Opera. 

Au cours de la saison 2009-2010, il a participé à l’inauguration de l’Opéra de Canton, en Chine, jouant l’un de ses rôles les plus célèbres, Calaf, dans Turandot de Puccini, sous la direction de Lorin Maazel. « L’un des rare vrai tétor lirico-spinto, avec la capacité de [chanter] les rôles dramatiques les plus lourds, Richard Margison est l’héritier de Plácido Domingo... Il colore sa voix avec une facilité et une spontanéité qui semblent presque conversationnelle, et il chevauche le grand orchestre de Turandot, qui comprend des percussions supplémentaires aux sonorités exotiques, avec aisance et beauté. » (Financial Times, mai 2010). 

Sur DVD, on peut voir Richard Margison dans les rôles de Bacchus dans la production Ariane auf Naxos du Metropolitan Opera – aux côtés de Deborah Voigt et de Natalie Dessay –, de Cavaradossi dans Tosca, d’O’Brien dans l’opéra 1984 de Lorin Maazel, et d’Enzo dans La Gioconda de Ponchielli.

Robin Wheeler

Codirecteur de l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal
Pianiste-chef de chant et professeur agrégé à la Faculté de musique

Robin Wheeler est un pianiste accompagnateur et répétiteur très apprécié des chanteuses et chanteurs. Au cours des dernières années, il a agi comme répétiteur, entre autres, lors de la production d’Elektra de Richard Strauss a l’Orchestre symphonique de Montréal. Lors de ses cinq années passées à l’Opera North du New Hampshire comme répétiteur principal et chef adjoint, il a participé à des productions de Tosca, Les contes d’Hoffmann, Ariadne auf Naxos, Carmen et La traviata

On l’a également entendu comme accompagnateur sur les ondes de la Vermont Public Radio et de la radio de la CBC. Au cours des derniers étés, il a été répétiteur principal des productions de Le nozze di Figaro de Mozart, de Filumena, Frobisher et de Lillian Alling de John Estacio et John Murrell, au Banff Centre for Arts en Alberta. 

En avril 2007, il faisait ses débuts avec la société Opera in Concert de Toronto, en tant que directeur musical de l’opéra Die tote Stadt de Korngold. En été 2013, il a été répétiteur principal d’Owen Wingrave de Britten au Banff Centre for Arts. Depuis l’été 2013, il est aussi coach vocal pour l’Institut Canadien d’art vocal (ICAV), organisme en résidence à la Faculté de musique de l’Université de Montréal.  

Récemment, il a été invité comme juge pour Jeunesses Musicales Canada et le Concours de musique du Canada. Robin Wheeler est professeur agrégé a la Faculté de musique de l’UdeM. Pendant près de 20 ans, il a été le directeur de l’Atelier d’opéra, qu’il codirige désormais avec Richard Margison.

Patrick R. Lacharité

Metteur en scène

Diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM en 2012, Patrick R. Lacharité est comédien et metteur en scène. Depuis son arrivée dans le milieu professionnel, il a été dirigé par de nombreux metteurs et metteuses, notamment Geneviève L. Blais, Alex Trahan et Félix-Antoine Boutin.

Attiré par la mise en scène, il s’associe à l’auteur Sébastien Tessier, pour créer la pièce Ma tête est une ruche et avec le Théâtre Everest pour la création Bâtardes.

Depuis 2016, il est le codirecteur artistique de La Fratrie. Il signera sous cette bannière la mise en scène de Mononucléose, Nous serons éternels, Manque de Sarah Kane, Le cas Nicolas Rioux d’Erika Mathieu et Corps et confettis.

En plus de cette production d’opéra à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, il travaille cet hiver sur l’élaboration de la pièce Le Faussaire de Parabole théâtre.

Distribution

Les solistes de l’Atelier d’opéra

 

 Sarastro
Brendan Friesen*, basse (29 février et 2 mars)

Die Königin der Nacht / Reine de la nuit
Marion Germain, soprano (29 février)
Michelle Bawden*, soprano (2 mars)

Pamina, ihre Tochter / sa fille
Maud Lewden, soprano (29 février)
Sarah Raiss, soprano (2 mars)

Erste Dame / Première Dame
Daphnée Brideau, soprano (29 février)
Anastasia Broch, soprano (2 mars)

Zweite Dame / Deuxième Dame
Maïlys Arbaoui-Westphal, soprano (29 février)
Ornella Baquet, soprano (2 mars)

Dritte Dame / Troisième Dame
Julie Boutrais, mezzo-soprano (29 février)
Maëlig Querré, mezzo-soprano (2 mars)

Erster Knabe / Premier garçon
Salomé Karam, soprano (29 février)
Estefania Carrillo, soprano (2 mars)

Zweiter Knabe / Deuxième garçon
Cloée Morissette, soprano (29 février)
Olivia Furgiuele, soprano (2 mars)

Dritter Knabe / Troisième garçon
Serina Itri, mezzo-soprano (29 février)
Alice Chabot, mezzo-soprano (2 mars) 

Tamino
Emmanuel Raymond, ténor (29 février)
Pierre Heault, ténor (2 mars)

Der Sprecher / Officiant
Jean-Philippe Laroche*, basse (29 février et 2 mars) 

Papageno
Justin Domenicone, baryton (29 février)
Théo Raffin, baryton (2 mars)

Papagena
Kevisha Williams, soprano (29 février)
Léa Jourdain, soprano (2 mars)

Monostatos
Andoni Iturriria-Machinandiarena, ténor (29 février et 2 mars)

Erster Geharnischter Mann / Premier homme d’armes
Pierre Heault, ténor (29 février)
Emmanuel Raymond, tenor (2 mars)

Zweiter Geharnischter Mann / Deuxième homme d’armes
Théo Raffin, baryton (29 février)
Justin Domenicone, baryton (2 mars)

Erster Priester / Premier prêtre
Pierre Heault, ténor (29 février)
Emmanuel Raymond, ténor (2 mars)

Zweiter Priester  / Deuxième prêtre
Geoffrey Zhou, rôle parlé (29 février et 2 mars)

 

*Solistes invités


Le Chœur de l’Atelier d’opéra de l’UdeM

 

 

 

Sopranos

Daphnée Brideau

Anastasia Broch

Estefania Carrillo

Daphné Dubois

Olivia Furgiuele

Léa Jourdain

Salomé Karam

Cloée Morissette

Kevisha Williams

 

Mezzo-sopranos

Maïlys Arbaoui-Westphal

Julie Boutrais

Alice Chabot

Serina Itri

Maëlig Querré

 

Ténors

Andoni Iturriria-Machinandiarena

 

Basses

Paul Mathieu Aujoulat

Emma Cadet

Geoffrey Zhou

 

 

Gabriela Hébert

Images et projections
Étudiante au baccalauréat en musiques numériques à la Faculté de musique de l’UdeM

Artiste multidisciplinaire, Gabriela Hébert fusionne le son et l'image pour créer des univers éthérés et oniriques, explorant les avancées technologiques tout en préservant une touche humaine. Son travail privilégie l'installation sonore et les performances en temps réel, plongeant l’audio-spectateur dans des narrations ambiantes captivantes. Son parcours est diversifié, allant du design sonore à la scénographie, de l'installation à la danse, influence sa vaste palette artistique. Explorant les frontières artistiques, elle a réalisé des installations sonores notables pour le Musée des beaux-arts de Cluj-Napoca (Roumanie), pour le CIRMMT (Montréal), et pour Sporobole (Sherbrooke).

Parmi ses réalisations récentes, on compte une performance pour processvisual x Exposé Noir (2023), une composition pour les danseuses Ariane Levasseur et Rozenn Lecompte (Tangente, 2023), une performance méditative à FieldTest.02 (2022), des bandes sonores pour des défilés de mode présentés à la Société des arts technologiques (SAT) et à la Toronto Fashion Week (2019), ainsi que la production d'une réalité virtuelle pour le Festival SOIR en 2018.

Margaux Tabary

Costumes

Margaux Tabary a étudié les arts plastiques et les métiers de la culture à Lille pour exercer la profession de costumière à Montréal. Elle travaille en conception pour des opéras, courts métrages, publicités, magazines et vidéoclips depuis une dizaine d'années. Elle collabore avec l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal depuis 2017.

Marie-Aube St-Amant Duplessis

Éclairages

Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, Marie-Aube St-Amant Duplessis a conçu les éclairages sur plus d’une soixantaine de productions. Elle aime fidéliser des liens avec les artistes qu’elle côtoie et a ainsi travaillé dans la plupart des théâtres montréalais. Elle collabore sur une base régulière avec le Théâtre du Futur, Système Kangourou, Sophie Cadieux, Édith Patenaude, Geoffrey Gaquère, Martin Faucher, Charles Dauphinais, Renaud Paradis, La Fratrie et Les Fabulateurs. Elle a également collaboré à plusieurs reprises avec les metteurs et metteuses en scène Claude Poissant, Frédéric Dubois, Luce Pelletier, Ariel Ifergan, Gaétan Paré et Véronique Côté, pour ne nommer qu’eux.

Natacha Filiatrault

© Julie Artacho

Coiffures et maquillages

Natacha Filiatrault évolue comme artiste depuis 2005. Véritable touche à tout, elle s’intéresse autant au jeu et à la danse qu’au maquillage et à la coiffure. Elle signe la conception de plusieurs productions de théâtre et de cirque (Les géants de Machine de Cirque 2022, Whitehorse de Couronne Nord, Le ciel est une belle ordure du Théâtre de l’Opsis).

Sa solide connaissance du travail d’interprète lui permet de concevoir des maquillages et des coiffures qui aident les comédiens à construire leurs personnages. 

Roxane Loumède

Assistance à la mise en scène et régie

Après avoir complété un baccalauréat en beaux-arts spécialisé en interprétation théâtrale à l’Université Concordia, Roxane Loumède fonde le collectif Troisième espace théâtre où elle écrit, adapte, met en scène et produit ses premières œuvres. En 2022, elle fait partie des 12 auteurs sélectionnés de la 21e édition du festival Jamais Lu. Ses dernières mises en scène ont pu être vues au Théâtre La Chapelle, au festival Wildside du Centaur Theatre et au festival ZH à la maison de la culture Maisonneuve. Fortement influencée par son parcours antérieur en musique, Roxane Loumède ressent une joie profonde en renouant avec cet univers dans le cadre de cette production de La flûte enchantée, avec l’Atelier d’opéra et l’Orchestre de l’UdeM. Elle explore pour la première fois le monde de l'opéra en tant qu'assistante à la mise en scène, nouvelle aventure qui témoigne de sa curiosité insatiable et de son désir constant d'explorer de nouveaux horizons artistiques.

Carl Pelletier

Scénographie et accessoires

Carl Pelletier possède un parcours singulier : études collégiales en architecture, puis en conception de décors et costumes au Collège Lionel-Groulx. Diplômé en arts et en infographie du Collège de Maisonneuve, autodidacte en peinture scénique, il s’intéresse aux arts visuels. Il a touché au théâtre, au monde de la variété et à l’univers lyrique. Il a réalisé la scénographie de Barbe-Bleue (Opéra comique du Québec), Chanson gitane (Théâtre lyrique de Boucherville), Mélodies du Broadway (avec le Chœur MRC). En 2008, il faisait un retour à l’opérette avec la scénographie d’une production de Die Fledermaus, à la Faculté de musique.

Il a collaboré pour plusieurs productions de l’Atelier d’opéra de l’UdeM: scénographie de Der Zigeunerbaron (2008), avec l’artiste visuelle Caroline Guilbault, et de Giulio Cesare (2011); costumes et accessoires pour Pelléas et Mélisande (2012); décors, costumes et accessoires pour Dialogues des carmélites (2013), et pour Suor Angelica et Gianni Schicchi (2014); décors pour L’étoile (2015); décors et accessoires pour Le nozze di Figaro (2016) et pour L’enfant et les sortilèges (2017). Récemment, il a conçu les décors et accessoires pour A Midsummer Night’s Dream de Britten (2018), La vie parisienne d’Offenbach (2020), Idomeneo de Mozart (webdiffusion, 2021) et La tragédie de Carmen d’après Bizet (2022) et La chauve-souris de Strauss II (2023).

Musiciens et musiciennes de l’Orchestre de l’Université de Montréal

 

Orchestre de l’Université de Montréal
Jean-François Rivest, chef et directeur artistique

Violons I
Mathilde Légeret
Paul Karekezi
Luc-André Larose
Anne Duforet
Anaïs Gélinas 

Violons II
Mona Brihmat
Luke Chiang
Amandine Hannoun
Elvire Bourgade
Thomas Sutton 

Altos
Saulo Guardado
Inès El Jamri
Pauline Gmyr
Benjamin Touron
Adélaïde Cadour 

Violoncelles
Tobias Kimmelman
Lisa Tulliez-Gattegno
Sidony Delaporte
Samuel Ouellet Mata 

Contrebasses
Benjamin Pastrana Mankovitz
Etienne Beaulieu-Gaul 

Flûtes
Annie Noël-de-Tilly
Xavier Choquette

Hautbois
Melissa Ross-Plante
Jorik Brouwer 

Clarinettes
Stéphanie Lavoie
Gabrielle Sicotte 

Bassons
Altair Braz Venancio
Alain Thibault*  

Cors
Noah Larocque
Ana Carina Macario Bello 

Trompettes
William Laurin
Félix Fortin

Trombones
Louis Lagueux
Jasmine Fok
Samuel Pineau 

Timbales
David Wertheimer

Clavier
Gregory Vandikas

 

*Surnuméraire


Tous les cordistes de l’Orchestre de l’Université de Montréal utilisent des archets de type classiques (copie modèle Dodd, anglais, ca. 1770), fabriqués par l’archetier Louis Bégin.


Note de programme

Mêlant textes de théâtre et musique, Die Zauberflöte est un opéra féérique qui, aujourd’hui, invite quelque peu à réfléchir sur la position de la femme et de l’homme dans la société. 

Wolfgang Amadeus Mozart
Né à Salzbourg le 27 janvier 1756 – Mort à Vienne le 5 décembre 1791

Die Zauberflöte, K. 620 (La flûte enchantée)
Opéra allemand en deux actes, livret d’Emanuel Schikaneder

Jeune musicien prodige, Mozart commence très tôt à composer des œuvres, et poursuivra ce chemin inlassablement jusqu’à sa mort, survenue très tôt. Sa production est très riche, tant pour orchestre que pour instrument solo, pour voix solo, ainsi que pour l’opéra. Parmi ses opéras les plus célèbres, on peut nommer, par exemple, Così fan tutte, Le nozze di Figaro, Idomeneo, Don Giovanni, et enfin Die Zauberflöte. Chacun de ces opéras traite de la condition féminine dans la société, et on décèle chez lui une voix féministe avant-gardiste pour son époque, tant les femmes sont mises en avant et sauvent l’intrigue de l’opéra. On pourrait notamment parler des Nozze di Figaro, où Susanna orchestre toute l’histoire.

Die Zauberflöte est créé en 1791, l’année du décès du compositeur, pour le Theater auf der Wieden. Le livre est écrit par le librettiste bavarois Emanuel Schikaneder (1751-1812), directeur du théâtre. Dans le processus de composition, autant Mozart a pris part à l’écriture du livret, autant Schikaneder a pris part à l’écriture de la musique. Notons que le librettiste, également acteur et chanteur, était le tout premier interprète du personnage de Papageno. 

Il s’agit de l’opéra singspiel le plus important que Mozart compose, faisant de lui une référence du genre en allemand. Il mêle le texte parlé et la musique, rendant l’œuvre encore plus dynamique et accessible. En effet, les chanteurs sont aussi des acteurs, leur but étant de faire comprendre les mots en priorité. L’œuvre est immédiatement bien reçue par le public, et demeure, jusqu’à aujourd’hui, l’un des opéras les plus célèbres et appréciés de Mozart. La trame allie fantastique, comédie, et notions de bien et de mal, ce qui illustre parfaitement bien le genre du singspiel. L’œuvre accroche par ses différents personnages aussi attachants les uns que les autres, par la mise en musique de chacun des personnages, par plusieurs passages sublimes, dont le finale, moment magique et d’une finesse extraordinaire.

En ce qui concerne le synopsis, plusieurs lectures sont possibles. 

Comme pour chaque opéra, l’œuvre est une fenêtre sur une société à une époque où les mœurs étaient bien différentes des nôtres. Au moment de sa création, Die Zauberflöte mettait en avant la grandeur et la sagesse des hommes face à la mièvrerie amoureuse et l’hystérie des femmes. La société était ainsi faite, et Sarastro était le héros face à une terrible Reine de la nuit.

De nos jours, il est néanmoins possible d’en avoir une lecture complètement différente. En portant attention aux propos des personnages, le discours de Sarastro pourrait faire de lui le vilain aujourd’hui : il est machiste, il impose ses règles aux femmes et aux jeunes, et fait preuve de calomnie. La Reine, quant à elle, est fatiguée du fait que ce soit toujours un homme qui détienne le pouvoir, comme elle le dit à Pamina pour la convaincre d’aller assassiner Sarastro. De nos jours, la Reine de la nuit pourrait être considérée comme une féministe, même si les moyens qu’elle déploie pour se réapproprier le pouvoir sont quelque peu extrêmes. 

À la lumière de cette relecture actualisée, les rôles seraient alors inversés. Comme pour chaque opéra de Mozart, l’œuvre vieillit comme un bon vin, développant des qualités que, peut-être, elle ne possédait pas encore au moment de sa création. D’un siècle à l’autre, elle demeure pertinente et s’adapte à la société qui l’accueille, l’écoute, et s’en réjouit.

Notes de programme et synopsis écrits par Maud Lewden,
doctorante en interprétation (chant classique)

Corps enseignant en chant classique de la Faculté de musique

 

Ariane Girard
Rosemarie Landry
Richard Margison
Monique Pagé
Nathalie Paulin
Francis Perron
Adrienne Savoie
Catherine Sévigny
Liz Upchurch
Robin Wheeler


Équipe pour La flûte enchantée

 

 Chef, production culturelle et musicale
Benoit Bilodeau


Consultant à la projection vidéo
Yves Arsenault


Coordonnateur aux activités scéniques
Sébastien Besson


Coordonnatrice aux événements spéciaux
Sarah Joyal


Technicien à la production-sonorisation et enregistrement
Francis Beaulieu

 

Technicien à la production
Serge Pelletier

 

Auxiliaire d'enseignement pour l’OUM et machiniste
Elina Wanecq


Merci de votre soutien

Nous remercions chaleureusement l’ensemble des donatrices et des donateurs de la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Ce soir, l’équipe facultaire salue tout particulièrement les donatrices et donateurs qui ont contribué aux différents fonds qui rendent possible cette production de La flûte enchantée :

  • Fonds de production d'Atelier d'opéra 
  • Fonds de soutien à l'Atelier d'opéra
  • Fonds Atelier d'opéra Casavant
  • Fonds de soutien à l'Atelier d'opéra Jane Skoryna

 

Événements à venir

Big Band de l'Université de Montréal
Argumentaire : 

To top

Pour ne rien manquer

Pour tout savoir et ne rien manquer des actualités et événements de la Faculté de musique, abonnez-vous à notre infolettre!