Programme musical
Hänsel und Gretel
Engelbert Humperdinck
Jeudi 27 février et samedi 1er mars – 19 h 30
Salle Claude-Champagne
Atelier d’opéra et Orchestre de l’Université de Montréal
Geneviève Leclair, cheffe invitée (diplômée de la Faculté de musique)
Richard Margison et Robin Wheeler, direction de l'Atelier d'opéra
Patrick R. Lacharité et Roxane Loumède, mise en scène
Carl Pelletier, scénographie et accessoires
, costumes
Serge Pelletier, éclairages
, chorégraphies
, maquillages et coiffures
, assistance à la mise en scène
Hänsel und Gretel, Märchenspeil in drei Bildern (Hansel et Gretel, conte de fées en trois tableaux)
Acte 1 : Daheim (à la maison)
Acte 2 : Im Walde (dans la forêt)
Acte 3 : Das Knupershäuschen (la maison en pain d’épices)
Musique de Engelbert Humperdinck, né à Siegburg en 1854 et mort en 1921 à Neustrelitz.
Livret de Adelheid Wette, née à Siegburg en 1858 et morte à Eberstadt en 1916.
Mot du metteur en scène
Patrick R.Lacharité et Roxane Loumède
Co-metteurs en scène
Synopsis
Hänsel et Gretel, opéra en trois actes du compositeur allemand Engelbert Humperdinck, raconte l’histoire de deux enfants, Hänsel et Gretel, perdus dans la forêt et confrontés à une sorcière, Die Knusperhexe (Grignote dans la version française). L’opéra, inspiré du célèbre conte des frères Grimm, allie des éléments du conte de fée et du drame familial.
Acte I
L’action débute dans une modeste maison où Hansel et Gretel, deux enfants d’une famille sans le sou, aident leurs parents. Hansel fabrique des balais, tandis que sa grande sœur Gretel tricote. Les enfants, vêtus de haillons (l’un a les bas troués, l’autre a les souliers percés), sont affamés. Malgré la faim et l’injonction de travailler, ils décident de danser ensemble. Mais leur mère, les surprenant en train de s’amuser, s’emporte et leur donne une correction. Lors de l’incident, elle renverse un pot de lait, brisant leur dernier espoir de souper. Dans un excès de rage, elle décide de les envoyer dans la forêt pour cueillir des fraises.
Le père, un marchand de balais, revient de la ville, heureux et un peu ivre, avec des victuailles. Lorsqu’il apprend ce que sa femme a fait, il s’inquiète et se précipite à la recherche de ses enfants. Il craint que la forêt ne soit hantée par une sorcière qui dévore les enfants égarés, et il se lance avec espoir à leur secours.
Acte II
L’action se déplace dans une forêt dense et sinueuse, où les enfants errent, perdus et fatigués. Alors que le crépuscule tombe, Hansel cueille des fraises et Gretel tresse une couronne d’églantines. Ils s’amusent en imitant les coucous, moment d’insouciance et de complicité dans ce cadre inquiétant. Cependant, leur joie est interrompue par l’apparition du marchand de sable, une figure mystique qui les plonge dans un sommeil profond sous les étoiles. Durant leur sommeil, une lumière surnaturelle perce la nuit et des anges apparaissent, apportant réconfort aux enfants et les veillant dans leurs rêves.
Acte III
À l’aube, Hansel et Gretel sont réveillés par la fée Rosée. En discutant de leurs rêves surnaturels, ils aperçoivent une maison étrange, entièrement recouverte de sucreries. La tentation est irrésistible et, malgré les réticences de Gretel, Hansel les entraîne à goûter les murs sucrés de la maison. Leur gourmandise attire l'attention de la sorcière Grignote, qui les piège. Elle capture Hansel et l’enferme dans une cage, décidant de le nourrir de sucre et de crème pour l’engraisser avant de le dévorer. Elle jette un sort sur le garçon pour le soumettre à sa volonté. Gretel, quant à elle, est chargée de préparer le four, mais elle n’abandonne pas l’espoir de libérer son petit frère.
La sorcière décide d’utiliser Gretel comme appât en lui ordonnant de vérifier la cuisson de la pâte dans un grand four attenant à la cage. Mais Gretel, rusée, feint l’incompréhension et demande à Grignote de lui montrer comment faire. Lorsque la sorcière se penche pour montrer la procédure, Gretel saisit l’occasion et la pousse dans le four.
Le sort enfin brisé, la maison en pain d’épices s’effondre, révélant une haie de petits enfants libérés de la malédiction de la sorcière. Hansel et Gretel retrouvent leur père et leur mère partis à leur recherche la veille. Dans la scène finale, les enfants, heureux de retrouver leurs parents, sortent du four la sorcière transformée en pain d’épices géant.
Les artistes
Geneviève Leclair
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Cheffe d’orchestre
Geneviève Leclair est une cheffe d’orchestre invitée active auprès d’organismes au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni, ainsi que professeure agrégée au Berklee College of Music où elle enseigne la direction d’orchestre depuis 2016. Parmi les faits marquants de la saison 2024-25, citons ses débuts avec le Royal Winnipeg Ballet du Canada, le Houston Ballet et le Regina Symphony Orchestra.
Également à l’aise dans les univers de la symphonie, du ballet et de l’opéra, elle a été cheffe principale invitée de l’Orchestre Classique de Montréal en 2022-2023, cheffe adjointe et cheffe invitée du Boston Ballet de 2010 à 2017, directrice musicale du Parkway Concert Orchestra de 2013 à 2019, ainsi que membre du conseil d’administration de l’International Conductors Guild de 2017 à 2020.
Au cours des dernières années, elle a eu l’occasion de travailler avec des orchestres tels que l’Orchestre Métropolitain, le Ballet national du Canada, le Spartanburg Philharmonic, le Northern Ballet, l’Orchestre symphonique de Sherbrooke, le Saskatoon Symphony, les Jeunesses musicales Canada, le Symphony New Hampshire, le Symphony New Brunswick et les New England Conservatory Chamber and Youth Philharmonic Orchestras. En 2020, elle a dirigé la première québécoise de l’opéra As One de Laura Kaminsky avec l’Orchestre Classique de Montréal dans une diffusion en direct qui a depuis été diffusée sur OuTV et a reçu des critiques élogieuses.
Geneviève Leclair a reçu le prix américain de direction d’orchestre 2017, division collège/université, et a pris la 2e place dans la division orchestre professionnel. En 2010, elle a eu l’honneur de recevoir le prix de la Fondation commémorative Sir Ernest MacMillan en direction d’orchestre. Ses performances ont été saluées comme « impeccables » (Boston Phoenix), « ravissantes » et d’un « rythme et d’une lecture exemplaires » (Hugh Fraser) tandis que son style de direction est loué pour sa « verve et sa précision », « sa dynamique et ses tempos confiants, ses rythmes nets et son phrasé cristallin créant un puissant élan vers l’avant » (Carla DeFord).
Geneviève Leclair est titulaire d’un doctorat en arts musicaux en direction d’orchestre de l’Université de Boston sous la tutelle du maestro David Hoose. Elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en interprétation de flûte à l'Université de Montréal, cette dernière sous la direction de M. Denis Bluteau, ancien flûtiste solo associé de l'Orchestre Symphonique de Montréal. Elle a également étudié la direction chorale avec Dr. Ann Howard Jones et s'est perfectionnée dans des classes de maître dirigées par Boris Brott, Kenneth Kiesler, Carl Topilow, Susan Hoeppner, Camille Churchfield, Lise Daoust et Jeanne Baxtresser. En novembre 2010, elle a été invitée par l'Orchestre du Centre national des Arts (Ottawa) à assister à la première édition de leur Atelier de direction d'orchestre canadien.
Richard Margison
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Directeur de l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal
Salué pour l’éclat et la beauté de ses notes aigues, le ténor Richard Margison compte parmi les chanteurs d’opéra les plus acclamés par la critique que le pays ait jamais connus. En plus d’être officier de l’Ordre du Canada, il est récipiendaire de trois doctorats honorifiques (McMaster University, University of Victoria et University of British Columbia) et de deux prix pour l’ensemble de ses réalisations (Giulio Gari Foundation et Licia Albanese-Puccini Foundation). Il détient également le titre de membre honoraire, la plus haute distinction du Royal Conservatory of Music.
Au cours des 25 dernières années, Richard Margison s’est produit régulièrement en tant que soliste principal dans les maisons d’opéra les plus prestigieuses, dont le Metropolitan Opera, le Royal Opera House Covent Garden, le Deutsche Oper Berlin, le Vienna Staatsoper, le San Francisco Opera, l’Opera Australia, le Liceu, le Théâtre de La Monnaie, l’Opéra de Montréal, l’Opéra de Québec, le Vancouver Opera, le Calgary Opera, le Manitoba Opera, l’Edmonton Opera et la Canadian Opera company.
Depuis quelques années, il consacre davantage de temps à l’une de ses passion, l’enseignement, afin de contribuer au développement de la prochaine génération d’artistes lyriques. Richard Margison est professeur adjoint en chant classique à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, en plus d’être cofondateur et codirecteur artistique du Highlands Opera Studio avec Valerie Kuinka. Par ailleurs, il est directeur artistique de l’Institut canadien d’art vocal (ICAV), organisme en résidence à la Faculté de musique de l’UdeM.
Les moments forts de sa carrière incluent ses interprétations de Bacchus dans Ariadne auf Naxos de Strauss au Teatro Campoamor d’Oviedo, en Espagne; la reprise de son célèbre rôle d’O’Brien dans l’opéra 1984 de Lorin Maazel à Valence; et Radamès dans Aida de Verdi au Metropolitan Opera.
Au cours de la saison 2009-2010, il a participé à l’inauguration de l’Opéra de Canton, en Chine, jouant l’un de ses rôles les plus célèbres, Calaf, dans Turandot de Puccini, sous la direction de Lorin Maazel. « L’un des rare vrai tétor lirico-spinto, avec la capacité de [chanter] les rôles dramatiques les plus lourds, Richard Margison est l’héritier de Plácido Domingo... Il colore sa voix avec une facilité et une spontanéité qui semblent presque conversationnelle, et il chevauche le grand orchestre de Turandot, qui comprend des percussions supplémentaires aux sonorités exotiques, avec aisance et beauté. » (Financial Times, mai 2010).
Sur DVD, on peut voir Richard Margison dans les rôles de Bacchus dans la production Ariane auf Naxos du Metropolitan Opera – aux côtés de Deborah Voigt et de Natalie Dessay –, de Cavaradossi dans Tosca, d’O’Brien dans l’opéra 1984 de Lorin Maazel, et d’Enzo dans La Gioconda de Ponchielli.
Robin Wheeler
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Codirecteur de l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal
Pianiste-chef de chant et professeur agrégé à la Faculté de musique
Robin Wheeler est un pianiste accompagnateur et répétiteur très apprécié des chanteuses et chanteurs. Au cours des dernières années, il a agi comme répétiteur, entre autres, lors de la production d’Elektra de Richard Strauss a l’Orchestre symphonique de Montréal. Lors de ses cinq années passées à l’Opera North du New Hampshire comme répétiteur principal et chef adjoint, il a participé à des productions de Tosca, Les contes d’Hoffmann, Ariadne auf Naxos, Carmen et La traviata.
On l’a également entendu comme accompagnateur sur les ondes de la Vermont Public Radio et de la radio de la CBC. Au cours des derniers étés, il a été répétiteur principal des productions de Le nozze di Figaro de Mozart, de Filumena, Frobisher et de Lillian Alling de John Estacio et John Murrell, au Banff Centre for Arts en Alberta.
En avril 2007, il faisait ses débuts avec la société Opera in Concert de Toronto, en tant que directeur musical de l’opéra Die tote Stadt de Korngold. En été 2013, il a été répétiteur principal d’Owen Wingrave de Britten au Banff Centre for Arts. Depuis l’été 2013, il est aussi coach vocal pour l’Institut Canadien d’art vocal (ICAV), organisme en résidence à la Faculté de musique de l’Université de Montréal.
Récemment, il a été invité comme juge pour Jeunesses Musicales Canada et le Concours de musique du Canada. Robin Wheeler est professeur agrégé a la Faculté de musique de l’UdeM. Pendant près de 20 ans, il a été le directeur de l’Atelier d’opéra, qu’il codirige désormais avec Richard Margison.
Patrick R. Lacharité
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Metteur en scène
Diplômé de l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM en 2012, Patrick R. Lacharité est comédien et metteur en scène. Depuis son arrivée dans le milieu professionnel, il a été dirigé par de nombreux metteurs et metteuses, notamment Geneviève L. Blais, Alex Trahan et Félix-Antoine Boutin.
Attiré par la mise en scène, il s’associe à l’auteur Sébastien Tessier, pour créer la pièce Ma tête est une ruche et avec le Théâtre Everest pour la création Bâtardes.
Depuis 2016, il est le codirecteur artistique de La Fratrie. Il signera sous cette bannière la mise en scène de Mononucléose, Nous serons éternels, Manque de Sarah Kane, Le cas Nicolas Rioux d’Erika Mathieu et Corps et confettis.
En plus de cette production d’opéra à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, il travaille cet hiver sur l’élaboration de la pièce Le Faussaire de Parabole théâtre.
Roxane Loumède
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co-metteuse en scène
Après avoir complété un baccalauréat en beaux-arts spécialisé en interprétation théâtrale à l’Université Concordia, Roxane Loumède fonde le collectif Troisième espace théâtre où elle écrit, adapte, met en scène et produit ses premières œuvres. En 2022, elle fait partie des 12 auteurs sélectionnés de la 21e édition du festival Jamais Lu. Ses dernières mises en scène ont pu être vues au Théâtre La Chapelle, au festival Wildside du Centaur Theatre et au festival ZH à la maison de la culture Maisonneuve. Fortement influencée par son parcours antérieur en musique, Roxane Loumède ressent une joie profonde en renouant avec cet univers dans le cadre de cette production de La flûte enchantée, avec l’Atelier d’opéra et l’Orchestre de l’UdeM. Elle explore pour la première fois le monde de l'opéra en tant qu'assistante à la mise en scène, nouvelle aventure qui témoigne de sa curiosité insatiable et de son désir constant d'explorer de nouveaux horizons artistiques.
Distribution
Les solistes de l’Atelier d’opéra
| Sarastro Die Königin der Nacht / Reine de la nuit Pamina, ihre Tochter / sa fille Erste Dame / Première Dame Zweite Dame / Deuxième Dame Dritte Dame / Troisième Dame Erster Knabe / Premier garçon Zweiter Knabe / Deuxième garçon Dritter Knabe / Troisième garçon Tamino Der Sprecher / Officiant Papageno Papagena Monostatos Erster Geharnischter Mann / Premier homme d’armes Zweiter Geharnischter Mann / Deuxième homme d’armes Erster Priester / Premier prêtre Zweiter Priester / Deuxième prêtre
*Solistes invités |
Le Chœur de l’Atelier d’opéra de l’UdeM
| Sopranos Daphnée Brideau Anastasia Broch Estefania Carrillo Daphné Dubois Olivia Furgiuele Léa Jourdain Salomé Karam Cloée Morissette Kevisha Williams
Mezzo-sopranos Maïlys Arbaoui-Westphal Julie Boutrais Alice Chabot Serina Itri Maëlig Querré
Ténors Andoni Iturriria-Machinandiarena
Basses Paul Mathieu Aujoulat Emma Cadet Geoffrey Zhou |
Gabriela Hébert
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Images et projections
Étudiante au baccalauréat en musiques numériques à la Faculté de musique de l’UdeM
Artiste multidisciplinaire, Gabriela Hébert fusionne le son et l'image pour créer des univers éthérés et oniriques, explorant les avancées technologiques tout en préservant une touche humaine. Son travail privilégie l'installation sonore et les performances en temps réel, plongeant l’audio-spectateur dans des narrations ambiantes captivantes. Son parcours est diversifié, allant du design sonore à la scénographie, de l'installation à la danse, influence sa vaste palette artistique. Explorant les frontières artistiques, elle a réalisé des installations sonores notables pour le Musée des beaux-arts de Cluj-Napoca (Roumanie), pour le CIRMMT (Montréal), et pour Sporobole (Sherbrooke).
Parmi ses réalisations récentes, on compte une performance pour processvisual x Exposé Noir (2023), une composition pour les danseuses Ariane Levasseur et Rozenn Lecompte (Tangente, 2023), une performance méditative à FieldTest.02 (2022), des bandes sonores pour des défilés de mode présentés à la Société des arts technologiques (SAT) et à la Toronto Fashion Week (2019), ainsi que la production d'une réalité virtuelle pour le Festival SOIR en 2018.
Margaux Tabary
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Costumes
Margaux Tabary a étudié les arts plastiques et les métiers de la culture à Lille pour exercer la profession de costumière à Montréal. Elle travaille en conception pour des opéras, courts métrages, publicités, magazines et vidéoclips depuis une dizaine d'années. Elle collabore avec l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal depuis 2017.
Marie-Aube St-Amant Duplessis
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Éclairages
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, Marie-Aube St-Amant Duplessis a conçu les éclairages sur plus d’une soixantaine de productions. Elle aime fidéliser des liens avec les artistes qu’elle côtoie et a ainsi travaillé dans la plupart des théâtres montréalais. Elle collabore sur une base régulière avec le Théâtre du Futur, Système Kangourou, Sophie Cadieux, Édith Patenaude, Geoffrey Gaquère, Martin Faucher, Charles Dauphinais, Renaud Paradis, La Fratrie et Les Fabulateurs. Elle a également collaboré à plusieurs reprises avec les metteurs et metteuses en scène Claude Poissant, Frédéric Dubois, Luce Pelletier, Ariel Ifergan, Gaétan Paré et Véronique Côté, pour ne nommer qu’eux.
Natacha Filiatrault
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Coiffures et maquillages
Natacha Filiatrault évolue comme artiste depuis 2005. Véritable touche à tout, elle s’intéresse autant au jeu et à la danse qu’au maquillage et à la coiffure. Elle signe la conception de plusieurs productions de théâtre et de cirque (Les géants de Machine de Cirque 2022, Whitehorse de Couronne Nord, Le ciel est une belle ordure du Théâtre de l’Opsis).
Sa solide connaissance du travail d’interprète lui permet de concevoir des maquillages et des coiffures qui aident les comédiens à construire leurs personnages.
Carl Pelletier
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Scénographie et accessoires
Carl Pelletier possède un parcours singulier : études collégiales en architecture, puis en conception de décors et costumes au Collège Lionel-Groulx. Diplômé en arts et en infographie du Collège de Maisonneuve, autodidacte en peinture scénique, il s’intéresse aux arts visuels. Il a touché au théâtre, au monde de la variété et à l’univers lyrique. Il a réalisé la scénographie de Barbe-Bleue (Opéra comique du Québec), Chanson gitane (Théâtre lyrique de Boucherville), Mélodies du Broadway (avec le Chœur MRC). En 2008, il faisait un retour à l’opérette avec la scénographie d’une production de Die Fledermaus, à la Faculté de musique.
Il a collaboré pour plusieurs productions de l’Atelier d’opéra de l’UdeM: scénographie de Der Zigeunerbaron (2008), avec l’artiste visuelle Caroline Guilbault, et de Giulio Cesare (2011); costumes et accessoires pour Pelléas et Mélisande (2012); décors, costumes et accessoires pour Dialogues des carmélites (2013), et pour Suor Angelica et Gianni Schicchi (2014); décors pour L’étoile (2015); décors et accessoires pour Le nozze di Figaro (2016) et pour L’enfant et les sortilèges (2017). Récemment, il a conçu les décors et accessoires pour A Midsummer Night’s Dream (2018), La vie parisienne (2020), Idomeneo (2021) et La tragédie de Carmen (2022).
Serge Pelletier
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Éclairages
Serge Pelletier est diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en production. Depuis 1992, il travaille comme concepteur d’éclairage dans le milieu du spectacle; du théâtre à l’opéra en passant par des projets en arts visuels et installations diverses. Il travaille comme éclairagiste et technicien de scène à la Faculté de musique de l’UdeM depuis 1998. Technicien polyvalent, il a aussi œuvré dans différentes salles de spectacle à Montréal.
À la Faculté de musique, il a notamment créé les éclairages des productions d’opéra de La tragédie de Carmen (2022), L’étoile (2015), Suor Angelica et Gianni Schicchi (2014). Il a aussi participé à de nombreuses productions de l’Atelier d’opéra de l’UdeM comme régisseur des éclairages et chef électrique, et il conçoit les éclairages pour les événements présentés à la salle Claude-Champagne de l’Institut canadien d’art vocal, organisme en résidence à la Faculté de musique.
Noëlle-Émilie Desbiens
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Chorégraphe
Noëlle-Émilie Desbiens a commencé sa formation en ballet classique à cinq ans. Elle s’est ensuite perfectionnée en jazz Simonson, tout en touchant au contemporain, au flamenco, au hip hop et à la danse folklorique. Elle a complété une formation à l’École supérieure de théâtre musical, au cours de laquelle elle a pratiqué le chant, la danse et le théâtre.
Elle a dansé dans plusieurs productions, notamment à l’Opéra du Caire dans le spectacle musical Forever Michael Jackson et on a pu la voir dans plusieurs émissions de télévision (En direct de l’univers, Testé sur des humains, Le show du matin, L’auberge du chien noir et Les gags Juste pour rire). Elle a travaillé à de nombreuses reprises en tant que chorégraphe et consultante dans différentes productions pour l’UdeM, pour Jeunesses Musicales Canada et pour l’Opéra de Montréal, Depuis 1996, elle enseigne différents styles de danse à des élèves de tous âges; elle est cofondatrice et directrice artistique du Studio Innova Danse.
Pierre Lafontaine
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Maquillages et coiffures
Pierre Lafontaine a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal, en peinture et en éducation artistique pendant cinq ans. Finissant de l’École nationale de théâtre du Canada en scénographie, il travaille à la pige depuis plus de 35 ans. Tant au théâtre et à l’opéra qu’à la télévision, il crée les coiffures et les maquillages pour une multitude de projets.
Depuis 20 ans, Pierre Lafontaine est chef perruquier à l’Opéra de Montréal. Il travaille régulièrement comme concepteur des maquillages et coiffures pour les productions d’opéra présentées par l’École de musique Schulich de l’Université McGill. Il participe également depuis 2008 aux spectacles de tournée présentés par Evenko.
Comme professeur, il a enseigné le maquillage de théâtre au Collège Dawson pendant une trentaine d’années. Pierre Lafontaine collabore aux productions de l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal depuis 2009, à titre de concepteur des maquillages et des coiffures.
Simon-Charles Tremblay-Béchard
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Assistance à la mise en scène
Chanteur de formation, Simon-Charles Tremblay-Béchard travaille depuis quelques années comme assistant metteur en scène et régisseur. À l’Opéra de Montréal, il a participé aux productions de Written on Skin (2020), La flûte enchanté (2022), Il trovatore (2022) et La beauté du Monde (2022). Il a aussi assumé la régie générale de la dernière édition du Concours Musical International de Montréal (CMIM Voix 2022), ainsi que de la production de l’opéra Gianni Schicchi de l’Institut canadien d’art vocal, organisme en résidence à la Faculté de musique, en 2022.
Simon-Charles Tremblay-Béchard fait aussi la projection de surtitres pour plusieurs opéras (L’enfant et les sortilèges, Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal) et concerts (Wagner Épique, Festival de Lanaudière), et continue de se produire comme chanteur avec de nombreux ensembles. Il collaborera prochainement avec l’Opéra de Montréal.
Les musiciennes et musiciens
Les musiciennes et musiciens de l’Orchestre de l’UdeM
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VIOLONS I VIOLONS II ALTOS | VIOLONCELLES CONTREBASSES FLÛTES PICCOLO HAUTBOIS CLARINETTES BASSONS | CORS TROMPETTES TIMBALES PERCUSSIONS HARPE RESPONSABLE DE L'OUM |
L'œuvre
L’œuvre Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck, composée en 1893, est sans doute l'un des opéras les plus célèbres et les plus joués du compositeur allemand, en particulier pour les fêtes de Noël. Ce « conte de fées mis en musique », initialement prévu pour être joué dans un cadre familial, connaît un succès qui lui permet de conquérir la scène opératique mondiale. La profondeur du livret sait séduire petits et grands, sans se limiter à un public d’enfants.
À travers cet opéra, Humperdinck réussit à allier des éléments folkloriques allemands à une orchestration et une écriture vocale marquée par Wagner, son maître. L’enjeu est de retracer les grandes étapes de cette réussite, en mettant en lumière les circonstances de sa création, l’hommage à Wagner, l’exploration du conte de fées en musique et la dimension initiatique de l’œuvre.
Un succès domestique qui devient un triomphe mondial
L’histoire de Hänsel und Gretel commence presque par hasard : en 1888, la sœur d’Engelbert Humperdinck, Adelheid, lui demande de composer des chansons pour illustrer un conte de fées qu’elle avait inventé pour ses enfants, inspiré de l’histoire de Blanche-Neige. Ce succès domestique auprès de ses proches incite Humperdinck à composer davantage pour ses neveux et nièces. Cela donne finalement naissance à l’idée de créer un véritable opéra pour la scène, sur la base des contes populaires allemands. Humperdinck se tourne alors vers le recueil Kinder und Hausmärchen (Contes de l'enfance et du foyer) des frères Grimm, où figure Hänsel und Gretel.
L’adaptation du texte de Hansel und Gretel par sa sœur Adelheid apporte une touche de douceur et de magie, en évitant les aspects trop sombres du conte originel, comme l'abandon des enfants dans la forêt. Elle introduit dans cette nouvelle version des éléments fantastiques tels que le marchand de sable et la fée Rosée. L’œuvre reçoit un accueil enthousiaste lors de ses premières représentations à Weimar, Munich et Karlsruhe en 1893, sous la direction de chefs d’orchestre allemands de premier plan tels que Richard Strauss, Hermann Levi et Felix Mottl. Immédiatement, Hänsel und Gretel connaît un véritable succès, d’abord en Allemagne, puis à travers le monde : il est joué en 1894 à Londres, et en 1895 à New York. Sa première française est plus tardive, puisqu’elle a lieu en 1900 à l’Opéra-Comique, mais elle rencontre un franc succès. Le dramaturge Catulle Mendes écrit même un livret en français pour cet opéra, gage de l’intérêt qu’il suscite.
L’omniprésence de Wagner et l’identité germanique
L’une des caractéristiques les plus frappantes de Hänsel und Gretel est l'influence profonde de Richard Wagner, sous lequel Humperdinck avait travaillé en tant qu’assistant dans les années 1880. La structure de l’opéra, notamment la technique du durchkomponiert (composition continue), témoigne de cette influence. Ce procédé, qui consiste à lier les différentes sections de l’œuvre sans structure apparente et marquée, était une des innovations majeures de Wagner, et Humperdinck l’utilise pour créer une progression dramatique fluide et implacable entre les scènes.
L’orchestration de Hänsel und Gretel est également un hommage à Wagner, avec une utilisation du chromatisme et une orchestration riche, qui peut par moments être comparée à celle de Parsifal ou du Crépuscule des Dieux. Humperdinck exploite la technique des leitmotivs, ces motifs musicaux associés à des personnages ou à des idées, qui étaient au cœur de l’esthétique wagnérienne. On peut ainsi entendre dans la musique des scènes comme celle de la chevauchée de la sorcière des éléments qui rappellent la grandeur épique des Walkyries. Cependant, Humperdinck n’hésite pas à parodier Wagner, en transformant une scène dramatique en une sorte de course burlesque autour de la maison en pain d’épices.
D’autres moments purement instrumentaux comme le Prélude du premier acte et le pantomime des anges à la fin du second acte, précédé par le duo « Abends, will ich schlafen geh’n » frappent par leur lyrisme post-romantique, à un point tel que Strauss s’inspirera de ce duo pour l’écriture du finale de son Rosenkavalier.
En quête d’une identité propre : l'exploration du conte de fées
Si Hänsel und Gretel puise ses racines dans les contes populaires allemands, il ne s'agit pas d’une simple illustration musicale des récits des frères Grimm. Humperdinck et sa sœur ont su leur insuffler une dimension plus magique, faisant du conte initial un Märchenspiel (« jeu de conte de fées »), en particulier grâce à l’introduction du marchand de sable et la fée Rosée. Ces figures interviennent non seulement pour orienter le destin des enfants, mais aussi pour ajouter une dimension fantastique qui éloigne l’œuvre du réalisme brut du conte originel.
L’aspect folklorique de l’œuvre, aux mélodies simples et à l’atmosphère parfois presque naïve, est également un moyen pour Humperdinck d’explorer une identité musicale allemande. Certains airs sont tirés de chants populaires authentiques, tandis que d’autres utilisent des extraits du recueil « Des Knaben Wunderhorn » (Le cor merveilleux de l’enfant), publié en 1805 par Clemens Brentano et Achim von Arnim. Ce recueil d’environ mille chants populaires allemands du moyen-âge au dix-neuvième siècle est une source d’inspiration majeure dans laquelle ont puisé des compositeurs allemands tels que Brahms et Mahler.
L’opéra est ainsi une synthèse entre les racines populaires de l'Allemagne et les avancées musicales de l’époque, et il marque un tournant dans la recherche d’une identité musicale propre, à la fois ancrée dans le passé et résolument moderne.
Une œuvre enfantine, mais un parcours initiatique profond
Malgré son ancrage dans l'univers de l'enfance et la distance prise avec certains points du conte de Grimm (la belle-mère est dans le livret leur mère biologique, elle les envoie dans la forêt pour cueillir des fraises sans l’intention de les abandonner ; une fois le père revenu, ils partent d’ailleurs à leur recherche et les retrouvent à la fin de l’opéra), Hänsel und Gretel offre une profondeur dramatique qui évoque un véritable parcours initiatique. La sortie du foyer et l’errance dans la forêt symbolise le détachement de l’enfance pour entrer dans un monde plus complexe et dangereux. Le marchand de sable et la fée Rosée, ajouts du livret, agissent comme agents et accompagnent les personnages dans le passage de l’innocence enfantine à l’âge adulte. L’opéra met en lumière la croissance personnelle des enfants qui, confrontés à la sorcière et à leurs peurs, doivent trouver leur propre voie et se faire leurs propres armes pour sortir victorieux.
Cette dimension initiatique trouve un écho particulier dans une époque marquée par la pensée psychanalytique freudienne naissante, qui s’intéresse de près à l’inconscient et aux processus de passage à l’âge adulte.
Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck est donc une œuvre complexe et fascinante, qui allie la tradition folklorique allemande à une écriture musicale moderne. L’opéra est le fruit de la quête d’une identité musicale propre, inspirée par Wagner (avec parfois une certaine dérision) mais s’en éloignant pour explorer l’univers des contes de fées. Bien que l'œuvre soit ancrée dans le monde de l'enfance, elle offre également une profonde réflexion sur le passage à l’âge adulte, un parcours initiatique qui résonne avec les préoccupations de l’époque. Tous ces éléments ont assuré une pérennité de Hänsel und Gretel et en font un opéra allemand incontournable.
Notes de programmes rédigées par Arthur Prieur, étudiant au doctorat en interprétation, sous la supervision de Sylveline Bourion, professeure agrégée à la Faculté de musique de l'UdeM.
Corps enseignant en chant classique de la Faculté de musique
| Ariane Girard |
Équipe pour Hänsel und Gretel
| Chef, production culturelle et musicale
Technicien à la production |
Merci de votre soutien
Nous remercions chaleureusement l’ensemble des donatrices et des donateurs de la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Ce soir, l’équipe facultaire salue tout particulièrement les donatrices et donateurs qui ont contribué aux différents fonds qui rendent possible cette production de La flûte enchantée :
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- Fonds de soutien à l'Atelier d'opéra
- Fonds Atelier d'opéra Casavant
- Fonds de soutien à l'Atelier d'opéra Jane Skoryna
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