Programme musical
Orchestre de l'Université de Montréal
Mathieu Lussier, direction
Yukari Cousineau, alto (violon solo de l'Orchestre Métropolitain)
Programme musical
Wolfgang Amadeus Mozart
Divertimento en ré majeur, K.136
Felix Mendelssohn
Ouverture en do majeur pour instruments à vent, op. 24
Paul Hindemith
Der Schwanendreher (Concerto pour alto)
I. Zwischen Berg und tiefem Tal (Entre montagne et vallée profonde)
II. Nun laube, Lindlein, laube ! (Maintenant couvre toi de feuilles, petit tilleul !)
III. Variations : Seid ihr nicht der Schwanendreher ? (N'êtes-vous pas le cuisinier chargé de rôtir le cygne ?)
Entracte
Paul Dukas
Fanfare pour précéder « La Péri »
Johannes Brahms
Sérénade no 2 en la majeur, op. 16
I. Allegro molto
II. Scherzo. Allegro non troppo – trio. Poco più moto
III. Adagio non troppo
IV. Menuetto I – Menuetto II
VI. Rondo. Allegro
L’Orchestre de l’Université de Montréal, sous la direction de Mathieu Lussier, propose un concert où les familles instrumentales se répondent dans un jeu d’équilibre et de couleurs. Dialogues en couleurs met en lumière la richesse du timbre orchestral par l’entremise de quatre œuvres majeures, du classicisme à la modernité.
L’Ouverture en do majeur pour instruments à vent de Felix Mendelssohn brille par sa fraîcheur et sa clarté, et avec la Sérénade no 2 en la majeur, op. 16 de Johannes Brahms, les cordes s’imposent dans une écriture intime et chaleureuse.
La Fanfare pour « La Péri » de Paul Dukas fera éclater la splendeur des cuivres avant que Yukari Cousineau, professeure invitée à la Faculté, ne troque le violon pour l’alto dans Der Schwanendreher de Paul Hindemith, concerto à la fois lyrique et plein d’énergie.
Un programme vibrant et contrasté où souffle, cordes et imagination s’unissent pour révéler toute la palette sonore de l’Orchestre.
Les artistes
Mathieu Lussier

Directeur de l'OUM
Professeur agrégé à la Faculté de musique
Directeur artistique d’Arion Orchestre Baroque depuis juin 2019 et directeur artistique du Domaine Forget de Charlevoix depuis 2022, Mathieu Lussier s’applique depuis plus de vingt ans à faire découvrir avec dynamisme et passion le basson et le basson baroque comme instrument soliste et d’orchestre partout en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe. Il poursuit aussi une carrière de chambriste avec l’ensemble Pentaèdre et est professeur agrégé à la Faculté de musique de l’Université de Montréal.
Comme Chef associé de l’orchestre de chambre Les Violons du Roy de 2012 à 2018, Mathieu Lussier a dirigé l’ensemble à l’occasion de plus de 100 concerts au Canada, au Mexique, au Brésil et aux États-Unis, collaborant entre autres avec des artistes comme Marc-André Hamelin, Alexandre Tharaud, Jeremy Denk, Jean-Guihen Queyras, Philippe Jarrousky, Julia Lezhneva, Anthony Marwood et Karina Gauvin. Directeur artistique du Festival international de musique baroque de Lamèque entre 2008 et 2014, Mathieu Lussier a également dirigé de nombreux autres ensembles canadiens comme les orchestres symphoniques de Montréal, Québec, Vancouver, Winnipeg, Trois-Rivières, Edmonton, Kitchener-Waterloo, Drummondville et Sherbrooke ainsi que Symphony Nova Scotia, I Musici de Montréal et le Manitoba Chamber Orchestra.
Ses nombreux enregistrements en tant que soliste comprennent plus d’une douzaine de concertos pour basson (Mozart, Vivaldi, Fasch, Graupner, Telemann et Corrette), un disque de sonates pour basson de Boismortier, plusieurs disques de musique pour basson solo de François Devienne, Étienne Ozi et Eugène Jancourt et deux disques de musique pour vents de Gossec et Méhul.
Également compositeur, son catalogue comprend plus de cinquante œuvres jouées régulièrement en concert en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie. En 2018, il a signé une partie de la musique du film « La chute de l’empire américain » du réalisateur oscarisé Denys Arcand et en 2023, la musique du film « Testament » du même réalisateur. En août 2009, sa pièce Bassango, dans sa version pour basson et orchestre à cordes, s’est vu décerner le 3e prix dans la catégorie Contemporary Classical Song aux Just Plain Folks Awards de Nashville, Tennessee. Il a reçu de nombreuses commandes d’artistes tels Nadina Mackie Jackson, Guy Few, Lise Beauchamp, George Zuckerman et de la part d’ensembles comme les American Wind Symphony Orchestra, Oshawa-Durham Symphony Orchestra, Tafelmusik Baroque Orchestra et Les Idées Heureuses. Ses oeuvres sont publiées par la maison d’édition Trevcomusic (Etats-Unis) Accolade (Allemagne), June Emerson (Royaume-Uni) et Gérard Billaudot (France).
Yukari Cousineau
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Altiste solo
Violon solo de l'Orchestre Métropolitain et professeure invitée à l’Université de Montréal
Yukari Cousineau est violon solo de l’Orchestre Métropolitain dirigé par Yannick Nézet-Séguin et professeure invitée à l’Université de Montréal depuis 2018. Membre de l’orchestre depuis 1998, elle y a occupé plusieurs postes clés, dont violon solo assistant puis alto solo associé. Active au sein de la scène musicale québécoise, elle fait également partie de l’Ensemble Magellan et du quatuor à cordes La Muse, qu’elle a fondé en 2008.
Dotée de plus de trois décennies d’expérience scénique, elle s’illustre autant au violon qu’à l’alto. Son parcours débute très tôt : elle joue à 11 ans dans une création d’Alcides Lanza et réalise, dès 12 ans, une tournée comme soliste avec les Quatre Saisons de Vivaldi. Sa carrière l’amène par la suite en France et dans de nombreux festivals internationaux. Elle donne notamment des récitals consacrés aux œuvres pour violon seul d’Ysaÿe, Prokofiev, Bach, Paganini et Telemann.
Son activité professionnelle totalise plus de deux mille prestations comme soliste, chambriste ou musicienne d’orchestre. Elle a été violon ou alto solo de plusieurs ensembles, dont Les Petits Violons, l’Orchestre de Ville Mont-Royal, l’Orchestre de chambre Appassionata et l’Orchestre de chambre McGill. Invitée régulière de l’Orchestre symphonique de Longueuil, elle a aussi collaboré avec des groupes réputés tels que La Pietà, la Société de musique contemporaine du Québec ou le quatuor Molinari. Parmi ses prestations marquantes figure l’interprétation du redoutable 12e concerto de Locatelli, diffusé à Radio-Canada.
Issue d’une famille de musiciens, Yukari commence le violon à cinq ans auprès de son père, Jean Cousineau, fondateur des Petits Violons. Elle poursuit sa formation à l’UQAM, où elle obtient la meilleure note finale jamais attribuée au département, avant de se perfectionner auprès de Jean-Jacques Kantorow, Felix Ayo, Richard Roberts et Martin Beaver. Parallèlement, elle développe une solide formation pianistique.
Sa polyvalence l’amène aussi au domaine populaire, où elle collabore avec de nombreux artistes, participe à des émissions télévisées et enregistre plusieurs trames sonores de films.

Violon I
Capucine de Bellefroid
Luc-André Larose
Clara Moellman
Alice Petersen-Labute
Violon II
Paul Ballesta
Anaïs Gélinas
Vincent Bellemare
Alto
Pauline Gmyr
Adélaïde Cadour
Luc-André Larose
Catherine Arsenault*
Samuel Hogue*
Sarah Ève Vigneault*
Violoncelle
Corentin Couëffé
Marilou Cotnoir
Etienne Escalmel
Michael Fowler
Mathieu Seveno
Lisa Hoang
Joachim Djossou
Samuel Ouellet
Eliott Moriceau
Contrebasse
Emile Cartier*
Brandyn Lewis*
Olivier Hébert*
Flûte
Simon Julien
Alice St-Onge Ricard
Clara Akika
Piccolo
Clara Akika
Hautbois
Marie-Bianca Lebeault
Jorik Brower
Clarinette
Jérémie Arsenault
Nicholas Kerr-Barr
Rémi Toussaint
Flavien Delmas
Rémi Tronca
Isabelle Cloutier
Basson
Diego Gentillet
Mariana Olaiz Ochoa*
Joelle Amar*
Contrebasson
Mariana Olaiz Ochoa*
Cor
Noah Larocque
Mélissa Provost-Ross
Sacha Lessard
Ana Macaria Bello
Sarah Amahrit
Trompette
Qin Guochen
Félix Fortin
Martins Heverton*
Trombone
Victor Bufferne
Zakari Jacques
Louis Maroux Lagueux
Louis-Alexandre Levac
Tuba
Mehdi Leoub
Daniel Bonilla Linares
Timbales
David Wertheimer
Harpe
Kyra Frimout
Percussions
Alexander Pchejetski-Achmarina
David Wertheimer
*Surnuméraires
L’œuvre
Ce programme en cinq œuvres se distingue par la diversité de ses formations orchestrales : pièce pour cordes, pièces pour vents, puis pages symphoniques étonnamment écrites sans violons ni altos. Chacune met en lumière une couleur orchestrale singulière. Le Divertimento de Mozart déploie la clarté des cordes, tandis que Mendelssohn explore des textures plus expressives aux vents dans son Ouverture. Avec la Fanfare pour précéder « La Péri » de Dukas, l’orchestre prend brièvement une couleur cuivrée. Sans violons ni altos (à l’exception du soliste), le Concerto pour alto de Hindemith développe une nouvelle palette sonore à partir de mélodies médiévales, tandis que la Sérénade de Brahms clôt le parcours musical d’une manière singulière puisqu’elle fait l’économie des violons.
Clarté des cordes
Mozart - Divertimento en ré majeur, K. 136
Composé à seulement seize ans, le Divertimento K. 136 de Mozart témoigne d’une aisance précoce pour l’écriture instrumentale. Conçu initialement pour quatuor à cordes, mais souvent joué aujourd’hui dans une version pour orchestre à cordes, l’œuvre se déploie dans un registre médium-aigu, y compris dans la ligne de basse : une couleur claire, légère, presque sans gravité, qui confère à l’ensemble un élan constant. Les croches régulières, en monnayage, donnent à l’œuvre une grande mobilité et cette fluidité du discours propre au genre du divertimento.
Dès les premières mesures de l’Allegro, une construction mélodique caractéristique - longue note tenue, deux blanches, puis une série de doubles croches - modèle le geste instrumental du long vers le vif. Les premiers violons mènent la ligne mélodique, tandis que les seconds la doublent ou lui font écho ; altos et violoncelle assurent un remplissage harmonique et une ligne de basse dans un registre resserré. La forme sonate organise le discours avec la clarté du classicisme naissant : exposition lumineuse, bref développement mineur plus sombre - relais en noires, pizzicati, doubles croches confiées aux seconds violons, tandis que la mélodie des premiers se fragmente - avant une réexposition qui restaure la transparence initiale.
Le mouvement central, Andante, repose sur une carrure à trois temps qui rappelle le menuet. Les violons y tissent un chant à la tierce marqué par un rythme pointé caractéristique, appuyé par une basse qui souligne le premier temps, typique de cette danse ternaire. La mélodie passe ensuite aux violons II et aux altos, avant une troisième phrase plus ornée où se rejoignent ponctuellement les trois groupes instrumentaux.
Le Presto final, de forme binaire à reprises, déploie une énergie vive faite de rebonds, de traits piqués et de dialogues rapides entre les voix. Un fugato furtif densifie brièvement la texture sans rompre l’élan général. L’œuvre se referme dans la même clarté que celle qui l’ouvre, mêlant la virtuosité élégante du style galant et une écriture finement ciselée.
Éclat des vents
Felix Mendelssohn - Ouverture en do majeur pour instruments à vent, op. 24
Si le Divertimento de Mozart témoigne d’une étonnante aisance d’écriture à seize ans, l’Ouverture op. 24 révèle un Mendelssohn d’une maturité comparable : il n’a que quinze ans lorsqu’il compose cette page pour vents en 1824, lors d’un séjour familial près de Rostock. Il s’agit du point de départ d’une série de chefs-d’œuvre de jeunesse, avec le Songe d’une nuit d’été en 1826 et les Hébrides en 1830. Cette ouverture, Nocturno dans sa version initiale, était destinée à l’orchestre d’harmonie du Grand-Duc de Mecklenbourg-Schwerin.
L’ensemble d’Harmoniemusik était alors constitué d’un octuor de vents et trois instruments ajoutés : flûte, trompette et cor anglais – alors très rare dans la littérature musicale de l’époque.
L’Andante initial déploie une couleur quasi pastorale : les cors ouvrent l’espace harmonique par un dialogue en tierces, rapidement épaulés par les bassons. Dès les premières mesures, une sixte mineure descendante introduit une légère ombre expressive dans la ligne des cors. L’arrivée des clarinettes apporte aussitôt une douceur claire, et leur phrasé souple, caractérisé par d’amples arcs mélodiques, installe une atmosphère sereine.
Lorsque l’Allegro vivace surgit, le discours bascule dans une tout autre énergie : fusées ascendantes, passages rapides en relais entre les pupitres, contrastes dynamiques très marqués. Les vents se répondent en un jeu d’éclats successifs, et la progression musicale conduit à une coda brillante, véritable fanfare jubilatoire, qui répond à la solennité hymnique de l’introduction.
Colorer le passé
Paul Hindemith - Concerto pour alto, Der Schwanendreher (1935)
En 1935, alors que le régime nazi dénonce avec virulence une grande partie de la modernité musicale, Hindemith compose un concerto fondé sur des chants populaires de l’Allemagne médiévale. Il s’approprie ce répertoire ancien avec une grande liberté : les mélodies, souvent fragmentées, presque cryptées et leurs intervalles parfois réagencés, s’inscrivent dans un langage harmonique singulier. Le titre Der Schwanendreher - « le tourne-cygne », c’est-à-dire celui qui actionnait la broche où cuisait le cygne - a été rapproché de la figure du joueur d’orgue de barbarie dont la manivelle évoquait un cou de cygne, et donc, par extension, de celle d’un musicien itinérant, dépositaire d’un répertoire ancien.
Le premier mouvement, Zwischen Berg und tiefem Tal, s’ouvre de manière inhabituelle pour un concerto : une longue cadence seule de l’alto, geste résolument anti-concertant. Hindemith y déploie des accords aux intervalles amples, en doubles et triples cordes, qui posent d’emblée un climat grave et solennel. L’entrée de l’orchestre, en homorythmie et rythmes pointés, confère au matériau une dimension presque cérémonielle, à la fois solide et architecturée, sans être écrasante : la formation orchestrale du concerto est allégée des violons et altos, ce qui donne davantage d’espace sonore au soliste pour s’exprimer. Ces matériaux, issus de la cadence initiale et de la première réponse orchestrale, servent ensuite de ferment à la construction formelle du mouvement, proche de la forme sonate.
Dans le second mouvement, Nun laube, Lindlein, laube!, l’alto dialogue d’abord avec la harpe dans une écriture chambriste. Les bois reprennent ensuite le thème sous la forme d’un choral dépouillé, à la couleur archaïsante. Un épisode fugué, vif et incisif, apporte un contraste marqué avant de disparaître. La fin du mouvement revient à une texture réduite : harpe et alto seuls, rejoints progressivement par quelques touches de cors, de clarinette et de flûte ; puis une brève cadence du soliste, lumineuse et paisible, referme ce moment suspendu.
Le final, Seid ihr nicht der Schwanendreher?, enchaîne une série de variations où un thème ancien apparaît sous des formes multiples : clairement exposé, disloqué, déformé, intégré à des textures plus denses ou presque volatilisé. L’écriture y devient plus démonstrative : virtuosité rythmique, contrastes de registre, traits incisifs, rôle moteur des vents graves. Certaines sections ont une allure dansante, d’autres une vigueur martelée ou une tension harmonique plus mordante.
À mesure que les variations progressent, le soliste s’impose comme à la fois conteur et protagoniste, tandis que l’orchestre, aux dimensions singulières, lui laisse l’espace nécessaire pour dérouler et transformer cet héritage ancien, jusqu’à un dernier accord dans la tonalité ouverte et radieuse de do majeur.
- Entracte -
Appel d’en dehors
Paul Dukas - Fanfare pour précéder La Péri (1912)
Écrite en 1912 pour ouvrir le ballet La Péri, la Fanfare de Dukas n’avait pas vocation à être jouée de manière autonome : elle devait servir d’introduction, de véritable « portique » sonore menant l’auditeur vers l’univers onirique d’un Orient rêvé. Confiée exclusivement aux cuivres, la pièce affirme une présence saisissante avec de larges appels de cuivres, des figures d’arpèges variées en rythmes pointés et des accords solennels. Une section médiane, plus calme, déroule une ligne harmonisée comme un choral, avant le retour de la sonnerie initiale.
Placée ici après l’entracte, la Fanfare assume un autre rôle : non plus annoncer une action scénique, mais frapper l’oreille d’un éclat extérieur, presque cérémoniel, qui ouvre la seconde partie du concert. Ce bref éclat de cuivre prépare ainsi la transition vers la couleur plus intime et ombrée de la Sérénade de Brahms qui lui succède.
Paroles intérieures
BRAHMS - Sérénade n° 2 en la majeur, op. 16
Alors que Brahms hésite encore à affronter pleinement l’héritage symphonique, il explore entre 1858 et 1859 d’autres formes orchestrales, plus libres et moins chargées d’attentes. La Sérénade n° 2, composée à Detmold, témoigne de cette période d’essais. L’absence totale de violons, remplacés par un groupe de bois étoffé, deux cors et les seules cordes graves, confère à l’œuvre une teinte douce et boisée, presque crépusculaire.
L’œuvre comporte cinq mouvements. Le premier (Allegro moderato), de forme sonate traditionnelle, pose un climat souple et lumineux - en témoigne le chaleureux premier thème -. Le parcours harmonique aime s’aventurer vers des régions inattendues et la signature rythmique de Brahms est bel et bien présente, avec une alternance de motifs binaires et ternaires. Le second mouvement (Vivace) est un scherzo, adoptant une veine plus vive, avec un jeu rythmique qui semble bousculer la mesure. Le trio central offre un contraste par son caractère sérieux. Véritable cœur expressif de la Sérénade, le large Adagio non troppo - le plus long de tous les mouvements - déploie une densité contrapuntique inhabituelle pour le genre, où affleure parfois l’ombre d’une passacaille, danse lente construite autour d’une basse répétée.
Un Quasi Menuetto ramène ensuite une grâce plus concise avec un tempo plus rapide que les menuets traditionnels : celui-ci est écrit en 6/4 et pensé comme une mesure à deux temps. Comme pour le scherzo, un trio central apporte un contraste d’écriture et de caractère, ici énoncé à mi-voix, comme un murmure intérieur. Enfin, le Rondo final, présente un thème en triolets d’inspiration populaire, transformé à chaque nouvelle occurrence. Le caractère enjoué de ce thème est renforcé par l’ajout d’un piccolo, jusqu’à une fin jubilatoire, une heureuse résolution.
Notes de programmes rédigées par Arthur Prieur, étudiant au doctorat en interprétation, sous la supervision de Sylveline Bourion.

La Faculté de musique remercie La Presse, partenaire média de la saison 2025-2026.
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