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Un baccalauréat en composition qui ouvre toutes les portes

Le début du trimestre d’automne 2025 a été synonyme de changement à la Faculté de musique, alors qu’il a été l’occasion d’inaugurer la toute nouvelle mouture de son baccalauréat en composition. Ce nouveau programme constitue l’aboutissement d’un examen minutieux et d’une profonde réflexion, menés par des membres du corps professoral et des chargé(e)s de cours du département de composition. L’objectif principal était de fusionner les trois baccalauréats où était enseignée la composition - les baccalauréats en composition instrumentale, en composition mixte et en écriture - en un seul qui soit à la fois complet et en phase avec ce que requiert le milieu actuel.

Alors que l’univers de la composition musicale est en constante évolution, les connaissances que doivent acquérir les compositeurs et compositrices changent. Puisque trois baccalauréats dans ce domaine étaient offerts jusqu’à tout récemment à la Faculté de musique, la communauté étudiante devait faire face à certains choix. En sélectionnant par exemple un programme de composition instrumentale, les étudiantes et étudiants avaient un accès plus restreint aux connaissances relatives aux technologies numériques, qui sont pourtant essentielles afin de pratiquer le métier de nos jours. Le nouveau baccalauréat intègre tous les outils assurant la polyvalence des compositrices et compositeurs de demain, qui parviendront ainsi à mieux s’intégrer dans le milieu professionnel. « Nous avons conservé l’ADN de tous les programmes, notamment la rigueur sur le plan théorique (écriture, contrepoint, harmonie), mais en y ajoutant des éléments de composition électroacoustique, de composition algorithmique, et j’en passe. Cela résulte en une formation des plus complètes », a spécifié à ce sujet Pierre Michaud, vice-doyen au développement et à la qualité des programmes de la Faculté de musique.

Bien que le nouveau baccalauréat en composition vise l’acquisition de nombreuses connaissances dans des domaines variés, les étudiantes et étudiants pourront tout de même choisir une voie spécifique à explorer dans le cadre de leur dernière année au sein du programme entre : composition instrumentale, composition mixte ou la nouvelle spécialisation en composition à l’image. Alors que l’étude de la composition à l’image était jusqu’à récemment uniquement réservée aux cycles supérieurs, il est maintenant possible de l’aborder dès la troisième année du baccalauréat. Les cours de Technique de composition pour l’image 1 et 2 permettront notamment d’acquérir des connaissances théoriques et historiques dans ce domaine, mais aussi d’apprendre à composer, enregistrer, réaliser et produire soi-même des projets. Cela assurera la professionnalisation des étudiantes et étudiants, qui seront davantage outillés pour faire face à la réalité de ce domaine précis qui est en pleine expansion.

Dans le but de développer encore davantage la pensée critique et de créer un dialogue entre les membres de la communauté étudiante du programme, un nouveau Forum de composition a également été intégré à sa structure. « Il s’agit d’un endroit convivial au sein duquel les étudiantes et étudiants en composition sont amené(e)s à discuter et réfléchir à leur métier, en plus d’échanger avec des professionnels du milieu qui sont invité(e)s à présenter leurs démarches créatrices », explique à ce sujet Jimmie LeBlanc, professeur adjoint à la Faculté de musique qui a participé à la refonte du programme. Cet espace de discussion vise à favoriser la réflexion inhérente à tout processus de composition, qui est de nos jours des plus cruciale à cultiver. « Avec la venue de l’intelligence artificielle, la formation doit aller au-delà de l’apprentissage de recettes de composition, puisque l’IA parvient à émuler de telles recettes », précise Pierre Michaud à cet égard.

Cela fait plus de 50 ans que la composition est enseignée à la Faculté de musique, et l’innovation a toujours été au cœur des programmes d’études développés. « Dès les débuts des programmes en composition, des gens tels que Jean Papineau-Couture intégraient des notions d’acoustique très poussées à leurs enseignements. Le programme de composition électroacoustique a vu le jour en 1980 grâce à Marcelle Deschênes, pionnière de ce domaine », souligne Pierre Michaud. La Faculté de musique s’est toujours fait un devoir d’offrir une formation qui soit en phase avec les pratiques actuelles, et la refonte du baccalauréat en composition a été élaborée en ce sens. « Le nouveau baccalauréat va permettre à chaque personne qui le suit de posséder des bases solides dans toutes les sphères de la composition, ce qui, ultimement, ouvrira la voie pour tout un chacun à la composition sous toutes ses formes », conclut Pierre Michaud.

 

Pour davantage d’informations sur le nouveau Baccalauréat en composition et faire une demande d’admission, consultez la page suivante.

Date limite pour déposer une demande d’admission : 15 janvier 2026.