Agnès Ménard
Étudiante au doctorat en interprétation
Instrument : chant classique
Pays d’origine : France
Arrivée à la Faculté de musique : automne 2016
- Qu’est-ce qui vous plaît le plus à la Faculté de musique? Y a-t-il un professeur en particulier qui fut une source d’inspiration pour vous?
Le fait de côtoyer d’autres étudiants, dans mon domaine ou non, me permet de m’épanouir complètement. Les projets que nous partageons, à l’Atelier d’opéra ou dans les différents séminaires par exemple, nous permettent de découvrir nos histoires respectives.
Ma professeure de chant, Rosemarie Landry, est certainement celle qui a été la plus inspirante durant mon parcours à l’Université de Montréal : elle m’a donné accès à tout un monde de connaissance tout en partageant le respect et l’amour qu’elle porte au répertoire.
Selon moi, la plus grande force de la formation en chant classique à la Faculté de musique, c’est la collaboration de l’ensemble des enseignants. En plus de notre professeur d’instrument, chacun apporte une pierre à la construction de notre identité artistique et musicale, aussi bien les chefs de chant que les professeurs de diction, de mouvement scénique et les autres professeurs de chant.
- Comment votre parcours à la Faculté de musique a-t-il influencé votre vie?
Déjà, mon emménagement à Montréal a été tout un changement! J’y ai découvert une autre culture et de nouvelles personnes, mais j’ai surtout pu me redécouvrir et avancer autrement. La mentalité de mes collègues m’a beaucoup changée : je me suis épanouie, car je me suis sentie entourée et soutenue. Et sur un plan professionnel, j’ai fait des rencontres déterminantes et ai affirmé mes choix sur ma façon de travailler.
- Comment vous souviendrez de la Faculté de musique après vos études? Y a-t-il un souvenir marquant ou une anecdote qui vous vient en tête?
Les récitals ou les productions de l’Atelier d’opéra sont des moments-clés de mon parcours universitaire. J’ai aussi été bouleversée aux récitals d’amis proches, en les voyant se révéler devant mes yeux.
Je me souviendrai aussi des nombreuses discussions avec mes amis proches autours de nos lunchs plus ou moins élaborés à la cafétéria, et de ces pauses de 20 minutes qui finissent par se transformer en discussions de 4 heures se terminant sur cette fameuse phrase… : « et finalement, si on allait manger une poutine? »
- Quels aspects de la vie à Montréal et de la culture québécoise appréciez-vous particulièrement?
Montréal est une grande ville à taille humaine. J’ai vécu à Paris quelques années et je me sens bien plus à ma place ici. Montréal a une vie culturelle et sociale très fournie, mais aussi des parcs, des petites boutiques ou cafés. Dans mon quartier, je me sens un peu comme dans un village : les gens se reconnaissent et se saluent. Je suis touchée par la culture québécoise que je découvre petit à petit : à chaque porte que j’ouvre dans cette culture, je découvre plus de profondeur, de force et de fierté.
- Quels conseils donneriez-vous à une étudiante ou un étudiant de première année?
En arrivant à Montréal, je pense qu’il est important de s’entourer de professeurs et d’amis sur lesquels on peut compter, surtout si on vient de loin. Des gens qui sauront vous sortir de vos salles de pratique quand vous vous obstinez trop ou vous mettre un petit coup de motivation aux moments opportuns.
Pour celles et ceux qui commencent un programme de baccalauréat, je dirais aussi de faire très attention à leurs choix de cours pour ne pas se retrouver en dernière année avec un nombre invraisemblable de cours à valider.
- Qu’aimeriez-vous dire aux étudiantes et étudiants qui songent à venir poursuivre leur parcours à la Faculté de musique?
Faites-vous confiance, et allez-y foncez!
Novembre 2020