•  Pourriez-vous nous parler brièvement de votre parcours? 

Native de Montréal, j’ai commencé la musique à l’école secondaire Dorval-Jean-XXIII. C’est en quatrième secondaire que je me suis intéressée plus sérieusement au marimba, en jouant dans l’harmonie de l’école. J’ai par la suite fait une audition en percussions classiques au Cégep de Saint-Laurent sans même savoir que la discipline inclurait toute une gamme d’instruments fantastiques! Au terme de mon DEC, le plaisir d’apprivoiser ces instruments percussifs m’a encouragé à poursuivre mes études à la Faculté de musique de l’UdeM.

• Pourquoi avoir choisi l’interprétation à la Faculté de musique?  

Je suis inscrite au baccalauréat en interprétation, option percussion classique. Après avoir fait une exploration de plusieurs écoles de musique montréalaises, j’ai vite réalisé que mes valeurs et mes aspirations s’harmonisaient davantage avec la Faculté de musique. Plus particulièrement, mon affinité avec le professeur de percussions qui y enseigne, Julien Grégoire, et l’abondance de musique contemporaine jouée et enseignée m’ont convaincue que mon choix était le bon! 

• Que préférez-vous à la Faculté?  

J’aime l’atmosphère familiale qui règne à la Faculté entre les étudiants·es aussi bien qu’au sein du personnel enseignant et du personnel administratif. 

• Quel·le professeur·e vous inspire? 

Sans aucun doute, mon professeur de percussions Julien Grégoire! Il est non seulement un musicien accompli, mais en plus une personne très inspirante: j’apprends de lui autant musicalement qu’à propos de la vie. C’est un sage au cœur jeune et je me considère chanceuse de pouvoir l’appeler mon professeur!  

• Pour vous, l’interprétation qu’est-ce que c’est?  

L’interprétation pour moi, c’est une manière plus riche de communiquer des émotions que par le biais de simples mots. C’est à la fois universel et très personnel. 

• Qu’est-ce qui donne sa « couleur » particulière à la Faculté de musique de l’UdeM selon vous?  

La Faculté est une institution de qualité supérieure, un endroit aussi dynamique que convivial où les musicien·nes peuvent exceller. 

• De quelle manière votre parcours à la Faculté de musique influence-t-il votre vie?  

Sans mon parcours à la Faculté de musique, il m’est impossible de penser que je serais la même musicienne que celle que je suis aujourd’hui. J’ai tellement pu m’épanouir dans cet environnement qui a été chaleureux et accueillant, mais qui m’a aussi poussé à m’améliorer. 

• Dans votre parcours à la Faculté de musique, vous avez sûrement croisé des personnes marquantes qui ont un impact sur votre développement. Pouvez-vous nous parler de l’une d’entre elles (ou de certaines d’entre elles)?  

C’est plutôt un groupe de personnes qui a marqué mon passage à la Faculté : l’exécutif de l’association étudiante, l’AÉMUM. J’ai eu l’opportunité de m’impliquer auprès de l’association en tant qu’externe, vice-présidente et présidente au fil des ans. Revendiquer et défendre les intérêts de la communauté étudiante est très gratifiant. 

• Décrivez un projet ambitieux (ou complètement fou!) sur lequel vous avez travaillé.  

Avec l’Atelier de percussions, nous avons eu la chance de travailler du répertoire de tous les horizons, avec une variété d’instruments. Parfois, ce sont des œuvres contemporaines de compositeurs et de compositrices émergent·es, d’autres fois ce sont de grandes œuvres du répertoire, par exemple le mouvement des Peaux des Pléïades de Iannis Xenakis. En 2018, l’Atelier de percussion de l’UdeM a eu la chance de participer au festival Rhythmopolis à la Place des Arts. Nous devions nous faufiler dans la foule en jouant des roches (!) ou alors des flexatones! 

• Quelles sont les trois qualités les plus importantes pour un·e musicien·ne?

Il faut être ponctuel, bien se préparer et avoir un caractère entrepreneur. 

• Outre la musique, quels sont vos intérêts ou passions? 

J’adore le ski de fond, le yoga et le disque volant d'équipe (ultimate frisbee)! 

• Quels sont vos projets pour l’avenir? 

J’envisage de faire une maîtrise à la Faculté ainsi qu’un échange étudiant aux Pays-Bas par le biais des échanges offerts par l’UdeM et la maison internationale. Par la suite, j’aimerais pouvoir gagner ma vie en exerçant ma passion!  

Avril 2022

Crédit photo : Annie Ethier